Un tour à vélo




Comment en est-on arrivé là ?

Nous nous sommes posé la question parallèlement. Comment lui, qui vit à Toulouse, passe 50h de son temps au travail et s’échappe dès qu’il peut en montagne et moi, bobo parisienne, avons-nous décidé au même moment que nous ne voulions plus subir notre vie et qu’il était temps de monter sur nos vélos pour aller vers les autres ?

Qu'il fallait nous émanciper, sortir du chemin balisé, sauter la barrière. Celle de l'argent, des rapports sociaux bridés, des buts prédéterminés. Celle du rapport au temps et aux autres.
Nous ne le savons pas. Mais nous savons que nous ne pouvons plus continuer ainsi.
Alors nous partons.

Pas d'itinéraire, pas de durée, pas d'argent

La recherche d'une maîtrise de nos vies, et peut être d'un peu de sens.
  • L'émancipation: sortir du cadre. Nous prenons pour un temps indéterminé le chemin d'une vie nomade. Tout à la fois un acte de rebellion et une façon de se prouver qu'une autre voie existe
  • Le besoin : l'argent change tout. Ne pas en avoir pourra peut-être nous permettre de renouer un contact plus direct et plus simple avec les gens et le monde qui nous entoure. Cela nous recentrera pour sûr sur nos besoins plutôt que sur nos envies.
  • Le rapport au temps : ne pas avoir d'itinéraire ni de date de retour doit nous permettre de voyager à l'envi... ou de rester un temps au même endroit. Se retrouver devant deux belles routes opposées et se dire que oui, on va faire les deux.

    Une préparation minimale

    Nous partons sans vraiment nous être préparés : Vindhya pédale tous les jours pour aller au travail, plus de 30 km, Maréva... rien ou presque. Nous avons fait ensemble Rodez/la Creuse à vélo il y a deux ans, depuis nous sommes mordus et voyageons régulièrement de cette manière.
    Bien sûr nous avons la chance d'avoir pu nous équiper un peu. Il y a du confort mais globalement l'idée est tout de même de partir au maximum avec ce que l'on a.

    Surtout nous partons chargés de nos idéaux. C'est peut-être ce qui nous réunit finalement.
    • La beauté du monde : oui ce monde est beau, partout, tout le temps. Il nous faut mettre la truffe au vent et lever les yeux pour en profiter et s’émerveiller
    • La bonté des hommes : l'humain est bon, fondamentalement bon !

    Partager !

    Vous faites partie du voyage, forcément. Ces idéaux vous les incarnez. Alors on va essayer au maximum de maintenir le lien et l'échange. Nous aurons un téléphone et une SIM, ce blog pour raconter, Facebook pour partager et Instagram pour montrer.

    Et ça serait chouette si vous pouviez nous rejoindre et faire un bout de chemin avec nous !

    Ah au fait le départ ?

    On a décidé de démarrer le voyage depuis la pointe de Corsen. C’est le point le plus à l’ouest de la France métropolitaine.  Maréva la rejoint depuis la Normandie et Vindhya depuis Toulouse. Si tout se passe comme (pas) prévu, on devrait s’y retrouver le week-end du 6/7 octobre !

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